le monde de phanelia
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Samouraï

Aller en bas

Samouraï Empty Samouraï

Message  phanelia Mar 29 Avr - 13:56

SAMOURAI



Samouraï (侍 Samurai ou 武士 Bushi) est un mot japonais désignant un membre de la classe guerrière qui a dirigé le Japon féodal durant près de 700 ans.

Samouraï 250px-18Samuraï en armure, en 1860.

ETYMOLOGIE

Le terme « samouraï », mentionné pour la première fois dans un texte du Xe siècle, vient du verbe "saburau" qui signifie « servir ». L'appellation est largement utilisée dans son sens actuel depuis le début de la période Edo, vers 1600. Auparavant, on désignait les guerriers plutôt par les termes mono no fu (jusqu'au VIIIe siècle), puis bushi (武士), qui peuvent l'un ou l'autre se traduire par « homme d'armes ».

On trouve aussi parfois le terme buke : il désigne la noblesse militaire attachée au bakufu (gouvernement militaire), par opposition aux kuge, la noblesse de cour attachée à l'empereur. Les buke sont apparus durant l'ère Kamakura (1185–1333)

HISTOIRE

Origines

La classe de guerriers professionnels du Japon, constituée d'archers montés sur des étalons, trouve son origine dans la volonté de l'empereur Kammu de conquérir des terres des Aïnus à la fin de la période Nara.

Jusque là, le Japon disposait d'une armée basée sur la conscription, inspirée du modèle chinois. Les hommes âgés de vingt à trente ans étaient conscrits, répartis en autant de gunki (corps de mille soldats et officiers) qu'il y avait de provinces et attachés au service du kokushi (gouverneur de la province).

Ce système se révéla totalement inefficace pour lutter contre les « barbares » Aïnus, redoutables cavaliers. L'empereur décida en 792 de le dissoudre pour mettre en place un nouveau système appelé kondeisei. Le Kondesei avait l'avantage de réduire le poids du service militaire chez les paysans (sur qui reposait l'économie) puisqu'il était constitué de jeunes cavaliers-archers issus de milieux plus aisés. Cette milice, formée de 3964 hommes commença à tomber en désuétude au Xe siècle, mais on ne peut affirmer qu'elle soit à l'origine des premiers samouraïs, apparus à cette époque.

Mitsuo Kure, dans son livre Samouraïs (p. 7) cite plusieurs autres origines possibles pour les samouraïs :

- les réfugiés coréens qui s'étaient établis dans le Kantō aux VIe et VIIe siècles, après la chute de la colonie japonaise de Minama (562) et la fin de la dynastie Paekche (660). Ces réfugiés, traditionnellement éleveurs de chevaux, pourraient être les ancêtres des mono no fu, mais certains éléments tendent à rejeter cette hypothèse : comme leurs ancêtres continentaux, ces hommes montaient des hongres et non des étalons, et utilisaient des arcs petits et courbés, comme les nomades d'Asie, très loin des grands arcs japonais.
- les kugutsu, des nomades qui parcouraient le Japon en vivant de spectacles de marionnettes et d'acrobaties, eux aussi réputés grands cavaliers-archers. Il est toutefois impossible de dire s'ils utilisaient des grands arcs.
- les contacts avec les Emishi, durant les combats contre eux mais aussi au cours d'activités commerciales ou en les employant comme mercenaires pour protéger Kyūshū de tentatives d'invasions coréennes ou chinoises, ont pu inspirer à la cour impériale de Kyōto l'idée de créer une cavalerie, jusqu'ici totalement absente de l'histoire militaire du Japon.
Enfin, Mitsuo Kure énonce une dernière hypothèse selon laquelle les samouraïs seraient à l'origine des gardes du palais impérial au début du Xe siècle, se basant sur les premiers documents mentionnant le mot samurai (ou plutôt saburai, « en service », qui se déforma plus tard en samurai). S'il rejette rapidement cette hypothèse, arguant que les meilleurs élevages de chevaux se trouvaient dans le Kantō et le Tōhoku et que les armures o-yoroi furent mises au point sur le champ de bataille et non dans la paix de la cour, cette hypothèse est en revanche la seule origine citée par Stephen Turnbull dans son Samurai Sourcebook (p. Cool.

Le Dr Turnbull indique à leur sujet qu'ils passèrent rapidement du service impérial à celui des riches propriétaires terriens des provinces, qui devaient lutter contre les emishi, les bandits et les propriétaires terriens rivaux. Il précise aussi que ces premiers clans de samouraïs descendaient d'origines modestes mais se plaçaient sous l'égide de descendants de lignées impériales mineures, partis chercher fortune dans les contrées sauvages. Les deux plus puissants clans de samouraïs de la fin de l'ère Heian, les clans Taira et Minamoto découlent de cette tradition, descendant respectivement des empereurs Kammu et Seiwa.

L'ère Heian

Si l'ère Heian est pour la cour impériale une période de paix et de prospérité, les provinces, en revanche, étaient secouées de révoltes paysannes dues aux lourds impôts, réprimées par les kokushi (gouverneurs de provinces nommés par le gouvernement impérial). Les petits fermiers se placèrent sous la protection de puissantes familles de propriétaires terriens, qui de ce fait s'enrichirent et furent bientôt en mesure de recruter des armées privées, constituées de guerriers professionnels mais aussi de simples civils (paysans, artisans, citadins).

Ces armées conféraient une certaine puissance et une indépendance grandissante à ces propriétaires terriens, riches mais dénigrés par l'aristocratie de Kyōto, et leur permettait de défendre leurs terres contre les menaces diverses, mais aussi de s'étendre aux dépends de leurs voisins. De plus, certains tentaient de se dégager de la tutelle du gouvernement central, ce qui provoqua des révoltes auxquels prirent part certains des premiers gouvernements samouraïs.

Premières rébellions

En 935, Taira no Masakado, gouverneur de la province de Shimosa, tua son oncle Kunika et rallia à lui de nombreux guerriers, gagnant ainsi le contrôle de la quasi-totalité du Kantō et s'autoproclama empereur en 939. La même année, sur les côtes de la mer intérieure, Fujiwara no Sumitomo rassembla des wakō (pirates) et se révolta également.

Le gouvernement n'eut pas de mal à réprimer ces premières révoltes samouraïs, se contentant d'engager d'autres clans pour lutter contre les premiers. (Voir l'article détaillé Rébellion de Jōhei Tengyō)

En 1028, Taira no Tadatsune se révolta également et prit le contrôle du Kantō. La cour tarda alors à réagir, Selon Louis Frédéric (Le Japon, dictionnaire et civilisation (p. 1073), « les forces impériales [étaient] trop faibles pour intervenir efficacement contre lui. » Au bout de quatre mois, cependant, la cour envoya contre lui Taira no Naokata, qui fut vaincu. En 1031, Minamoto no Yorinobu se joignit aux forces de pacification impériale, obligea Tadatsune à se rendre, et prit le contrôle du Kantō.

Par la suite, les familles de samouraïs les plus influentes, notamment les Taira et les Minamoto, furent appelées à la cour pour assurer la sécurité de l'empereur et de l'aristocratie, avec qui ils tissèrent peu à peu des liens, bien que gardant un statut très bas. Les jōkō, notamment, s'entouraient de gardes du corps samouraïs à demeure dans son palais, les hokumen no bushi (ce qu'on peut traduire par « samouraïs du côté nord ».)

Guerres dans le nord de Honshū

Dans les provinces du Tōhoku, la partie nord de l'île de Honshū, plus récemment colonisées et loin de la capitale, des seigneurs tentaient d'échapper à l'influence de la cour. En 1051, Abe no Yoritoki se souleva et la province de Mutsu fut secouée par les affrontements de toilettes de la première guerre de neuf ans, qui dura en réalité jusqu'en 1062, le général des forces impériales, Minamoto no Yoriyoshi (fils de Yorinobu) ayant fait appel au clan Kiyohara de la province de Dewa. La cour attribua les biens du clan Abe à ces derniers, et lorsqu'en 1083 Minamoto no Yoshiie, fils de Yoriyoshi, fut nommé juge dans une querelle interne des Kiyohara, il en profita pour les détruire au cours de ce qu'on appelle la seconde guerre de trois ans. Estimant qu'il avait agi pour des raisons personnelles, la cour refusa de lui attribuer une récompense et il dut prélever des parcelles sur son propre domaine pour payer ses hommes. Selon Mitsuo Kure (Samouraïs, p. 14), cet acte qui le rendit très populaire et de nombreuses familles de samouraïs se mirent à son service.

Intrigues à la cour

Ces premières rébellions samouraïs, actions isolées et menées loin de la cour eurent au final peu d'impact dans l'arrivée au pouvoir à la fin du XIIe siècle. En revanche, les clans de samouraïs présents à la cour tirèrent parti de la lutte de pouvoir entre l'empereur Go-Shirakawa et l'empereur retiré Sutoku en 1156. À l'issue de ce qui est connu comme la rébellion de Hōgen, l'influence des régents Fujiwara diminua considérablement et les clans Taira et Minamoto parvinrent à gagner des positions importantes à la cour.

En 1159, lorsque Minamoto no Yoshitomo et Fujiwara no Nobuyori tentèrent un coup d'État connu sous le nom de rébellion de Heiji, Taira no Kiyomori écrasa les Minamoto, massacrant une bonne partie du clan et entama une ascension qui l'amena en 1167 au poste de dajō-daijin, premier ministre.

Cependant, en 1180 éclata la guerre de Gempei, une guerre de succession au trône impérial, les Minamoto reconstitués soutenant un candidat différent de celui des Taira. Au terme de cinq ans de guerre, les Taira furent finalement éliminés et Minamoto no Yoritomo mit en place le premier bakufu, avant d'être nommé shogun en 1192. Pour la première fois, le Japon était dirigé par des samouraïs, et le resta jusqu'en 1868.


L'avènement des Tokugawa

Avec la pacification de la période Edo, la fonction combattante des guerriers diminue et ceux-ci deviennent des fonctionnaires. Ils vont laisser le côté guerrier pour les cérémonies, et commencer à s'intéresser aux arts (surtout l'écriture). Néanmoins, peut-être pour se redonner de la valeur, ils vont codifier des règles très strictes de leur caste, sous le nom de Bushidō (voie du guerrier). Le suicide rituel du seppuku — aussi connu sous le nom d'Hara-Kiri (littéralement « ouvrir le ventre " ) — devra être interdit à certaines périodes par le shogun (dictateur militaire du Japon). En effet, pour sauvegarder son honneur, un samouraï devait se faire seppuku s'il arrivait malheur à son maître, à sa famille, ou simplement s'il avait fait une faute grave, son seigneur pouvait lui commander à n'importe quel moment le seppuku s'il ne s'estimait pas satisfait. Ce rite provoquait parfois des ravages dans les rangs des samouraïs.
phanelia
phanelia
Admin du forum

Féminin
Nombre de messages : 1841
Age : 36
Humeur : mon ordi me fait chier il bugg beaucoup et m'empeche de travailler ici snif
Date d'inscription : 08/01/2008

https://cerisier.forumpro.fr

Revenir en haut Aller en bas

Samouraï Empty Re: Samouraï

Message  phanelia Mar 29 Avr - 13:59

L'EDUCATION DU JEUNE SAMOURAI

Dans la tradition, le fils de Samouraï était soumis à une discipline très stricte. Le temps des caresses maternelles est douloureusement court. Avant même d'avoir vêtu son premier pantalon, on l'avait soustrait autant que possible aux tendres contacts et on lui avait appris à réprimer les élans affectueux de l'enfance. Tout plaisir oisif était rigoureusement mesuré et le confort lui même proscrit, sauf en cas de maladie. Ainsi, dès le moment où il sut parler, on l'enjoignit de considérer le devoir comme le seul guide de son existence, le contrôle de soi comme la première règle de conduite, la souffrance et la mort comme des accidents sans importance de point de vue individuel.

Cette éducation spartiate n'allait pas sans impératifs beaucoup plus contraignants, destinés à développer une impassibilité totale dont l'enfant ne devait jamais se départir, hormis l'intimité de la maison. On accoutumait les garçonnets à la vue du sang en les forçant à assiter à des exécutions. Ils ne devaient manifester aucune émotion. De retour chez eux, on les obligeait à manger un grand plat de riz coloré en rouge sang par l'adjonction d'un jus de prines salé, afin de réprimer tout sentiment d'horreur secret. Des épreuves encore plus pénibles pouvaient être imposées, même aux très jeunes enfants: par exemple; on les contraignait à se rendre seuls, à minuit, sur les lieux du supplice, et à en rapporter la tête d'un des condamnés pour preuve de leur courage. Car la crainte des morts était jugée tout aussi méprisable que la part d'un samouraï que celle des vivants. Le jeune samouraï devait apprendre à se prémunir contre toutes les peurs. Dans toutes ces épreuves, le plus parfait stoïcisme était exigé. Toute fanfaronnade n'eût pas été considérée avec plus d'indulgence que le moindre signe de lâcheté.

En grandissant, l'enfant devait se satisfaire, en guise de distractions, de ces exercices physiques qui, très vite et pour le restant de ses jours, préparent le samouraï à la guerre: tir à l'arc, équitation, lutte, escrime. On lui choisissait des compagnons parmi les fils des domestiques, plus âgés que lui et sélectionnés pour leur habileté dans l'exercice des arts martiaux. Ses repas, bien qu'abondants, n'étaient pas très raffinés, ses tenus légères et rudimentaires, sauf à l'occasion des grandes cérémonies. Lorsqu'il étudiait, en hiver, s'il arrivait qu'il eût si froid aux mains qu'il ne puisse plus servir de son pinceau, on lui ordonnait de plonger dans l'eau glacée pour rétablir la circulation. Si le gel engourdissait les pieds, on l'obligeait à courir dans la neige. Plus draconien était encore l'entraînement militaire proprement dit: l'enfant apprenait de bonne heure que la petite épée à sa ceinture n'était ni un ornement, ni un jouet.

L'éducation religieuse du jeune samouraï n'était pas moins singulière. On lui apprenait à vénérer les dieux anciens et les esprits de ses ancêtres. On l'initiait à la foi et à la philosophie bouddhiques et on lui enseignait l'éthique chinoise.

Peu à peu, à mesure qu'il passait de l'enfance à l'adolescence, la surveillance à laquelle il était soumis allait s'amenuisant. On le laissait de plus en plus libre d'agir selon son propre jugement, avec la certitude qu'on ne lui pardonnerait pas la moindre erreur, qu'il se repentirait toute sa vie d'une offense grave et qu'un reproche mérité était plus à redouter que la mort même.

Aussi, protégé par les mœurs candides de la vie du vieux Japon, le jeune samouraï gardait en grandissant une pureté d'esprit et une simplicité de cœur exceptionnelles.

DIFFERENTS TYPES DE SAMOURAI

Un samouraï n'ayant pas de rattachement à un clan ou à un daimyō (seigneur féodal) était appelé un rōnin. Un samouraï qui était un vassal direct du shogun était appelé hatamoto.

Cependant, tous les soldats n'étaient pas samouraïs, ceux-ci constituant une élite équivalent en quelque sorte aux chevaliers européens ; l'armée, à partir de la période Kamakura, reposait sur de larges troupes de fantassins de base nommés ashigaru et recrutés principalement parmi les paysans.

des armes

Le samouraï a utilisé environ 40 armes. Le Bushidō a enseigné que l'âme du samouraï est dans le katana (grand sabre) qu'il porte. Quand un enfant avait atteint l'âge de 13 ans, il pouvait obtenir un wakizashi (petit sabre) et un nom d'adulte lors d'une cérémonie appelée "Genpuku" (元服). Lors de cette cérémonie, il devenait samouraï. Il obtenait aussi le droit à porter un katana, mais l'épée était normalement fermée avec de la ficelle pour prévenir les accidents. Un katana et un wakizashi ensemble sont appelés un daisho (littéralement : "grand et petit").

Le wakizashi était "la lame d'honneur" d'un samouraï et il ne quittait jamais son côté. Le samouraï dormait avec sous son oreiller et l'emmenait avec lui quand il entrait dans une maison et devait laisser ses armes principales dehors.

Le tanto était un petit poignard, et il était porté quelques fois à la place du wakizashi dans un daisho. Il était utilisé quand un samouraï devait faire seppuku ou hara-kiri (suicide). Cependant, on note que placé dans le keikogi ("vêtement d'entraînement"), le tanto se révèle être une arme de poing très utilisée pour les assassinats ou les combats rapprochés.

L'arme favorite du samouraï était le yumi (l'arc). Le yumi resta inchangé jusqu'à l'apparition de la poudre à canon et des fusils au XVIe siècle. L'arc à poulies de style japonais n'était pas une arme très puissante en comparaison avec l'arc classique d'Eurasie. Sa taille permettait de lancer divers projectiles comme des flèches enflammées, et flèche-signaux d'une portée efficace de 50 mètres, et plus de 100 mètres quand la précision n'était pas importante. Il était ordinairement utilisé à pied derrière un tedate (手盾), un grand mur de bambou mobile, mais il pouvait même être utilisé à dos de cheval. La coutume de tirer à dos de cheval, yabusame (流鏑馬), est devenue une cérémonie shintoiste.

Au XVe siècle, le yari (lance) est également devenu une arme populaire. Il a remplacé le naginata sur le champ de bataille lorsque la bravoure personnelle est devenue moins importante, et les batailles, plus organisées. Le yari était plus simple à utiliser et plus mortel qu'un katana. Une charge, à cheval ou à terre, était plus efficace quand une lance était utilisée, et offrait plus de 50% de chances de vaincre un samuraï armé d'un tachi, un katana adapté au combat monté. Dans la Bataille de Shizugatake, où Shibata Katsuie fut vaincu par Toyotomi Hideyoshi (ou Hashiba Hideyoshi), les "sept lances" de Shizugatake (賤ヶ岳七本槍) ont joué un rôle crucial dans la victoire.

Samouraï 180px-19Casque et armure en fer avec décoration plaquées bronze de la période Kofun (Ve siècle).

QUELQUES SAMOURAIS CELEBRES


Nom Fief né en mort en
Minamoto no Yoshitsune Yamashiro (un ancien nom de Kyoto) 1159 1189
Kenshin Uesugi Echigo (un ancien nom de Nigata) 1528 1578
Shingen Takeda Kai (un ancien nom de Yamanashi) 1522 1573
Hideyoshi Toyotomi Owari (un ancien nom de Aichi) 1536 1598
Yukimura Sanada Shinano (un ancien nom de Nagano) 1567 1615
Sune'emon Torii Mikawa (pres de Nagoya) ? 1575
Musashi Miyamoto aucun (ronin) 1584 1645
Shirō Amakusa Shimabara 1621 1638
Shigetsuke Taira ? 1639 1730
Tsunetomo Yamamoto 1659 1719
Heihachirō Ōshio ? 1793 1837
Takamori Saigō Satsuma 1827 1877
Isami Kondô Musashi 1834 1868

On peut également noter :

- Les 24 généraux de Shingen Takeda et d'autres groupes de samouraïs.
- Deux étrangers au Japon ayant pu devenir samouraïs:
William Adams
Yasuke
phanelia
phanelia
Admin du forum

Féminin
Nombre de messages : 1841
Age : 36
Humeur : mon ordi me fait chier il bugg beaucoup et m'empeche de travailler ici snif
Date d'inscription : 08/01/2008

https://cerisier.forumpro.fr

Revenir en haut Aller en bas

Samouraï Empty Re: Samouraï

Message  phanelia Mar 29 Avr - 14:14

LE SAMOURAI ET SON ARMURE

le code du guerrier

Les guerres civiles qui ravagèrent le Japon au XIIème siècle marquèrent le triomphe de la force et de l'épée. de toutes les régions du pays, des hommes vinrent grossir les rangs des Taira et des Minamoto, les deux grandes familles qui se disputaient le pouvoir. Une nouvelle classe de nobles vit le jour : celle des farouches samurai. Les artisans mirent tous leurs talents à leur confectionner des armures et des épées dont la beauté n'avait d'égale que leur terrible efficacité. Comme le samurai représenté ci-dessus et qui est tiré d'un manuel sur le port de l'armure, le Japon tout entier avait revêtu sa cuirasse de guerre.

Mais il fallait plus qu'une épée et une cotte de mailles pour armer un samurai. Il leur fallait aussi des qualités qui formaient un code moral de courage et de loyauté analogue aux règles qu'observaient les féaux de l'Europe médiévale.

Le code, connu sous le nom de bushidô, ou "code du guerrier", exigeait une dévotion quasi religieuse à la vie militaire, en faisant de la souffrance physique la règle et de la mort héroïque sur le champ de bataille le but le plus noble.

Samouraï Armure10HOMME DE GUERRE, le samurai noble symbolisait les idéaux de force et de courage qui étaient ceux de l'époque féodale.

Premières précautions de défense

Le premier devoir du samurai était de mourir en se battant pour son seigneur. "Si tu penses à sauver ta vie", aurait dit un héros de légende, "mieux vaut ne pas partir en guerre". Pourtant, le guerrier japonais prenait la précaution de se vêtir d'une armure très savante et extrêmement efficace pour se protéger de l'épée de ses ennemis.
Le revêtement de l'armure était une opération longue et compliquée. Le samurai commençait par se vêtir de toute une série de sous-vêtements ! Une bande-culotte spéciale, un kimono de linge fin ou de brocart et des culottes bouffantes. Les sous-vêtements servaient de rembourrage sur lequel venait se fixer l'armure au moyen de lanières.

Samouraï Armure11LA BANDE-CULOTTE DE COTON remontant presque par dessus la poitrine était le premier sous-vêtement du samurai.

L'autre moyen de défense était l'habileté au combat, qu'il avait acquise grâce à des années de sévère entraînement et qui allait lui donner la force morale et physique nécessaire. Le futur samurai passait d'abord entre les mains de maîtres archers et escrimeurs qui endurcissaient leur corps et leur esprit en les soumettant à des jeûnes prolongés et en les obligeant à faire pieds nus de longues marches dans la neige. Les épreuves devaient être subies sans un mot car, comme le dit un personnage d'une épopée japonaise, "quand un samurai a l'estomac vide, il est honteux d'avoir faim".

Samouraï Armure12LE KIMONO A MANCHES COURTES était fixé confortablement à la taille par un noeud spécial.

Samouraï Armure10CE RAVISSANT BROCART au riche dessin de pivoines fut l'un des tissus utilisés pour la confection d'un kimono qui fut peut-être porté par un prince impérial du XIVème siècle.

Samouraï Armure13LA CULOTTE BOUFFANTE portée sur le kimono laissait aux deux jambes une complète liberté de mouvement.

Une armure souple résistant aux chocs de la bataille

Malgré la rigueur de son entraînement, le samurai appliquait au combat des méthodes dont l'agilité et la souplesse ne sont pas sans rappeler la technique du moderne jujitsu ("l'art de la douceur") où la souplesse du mouvement l'emporte toujours sur la force brutale. Le même principe s'appliquait à la construction de l'armure qui protégeait efficacement le samurai en "cédant" sous les coups au lieu de leur offir une surface rigide.

Samouraï Armure14LES ROBUSTES JAMBIERES de toile ou de cuir étaient renforcées de lanières de fer qui protégeaient la jambe à l'avant.

Contrairement aux cuirasses européennes, aux plaques d'acier massives, la cuirasse japonaise était fait de minuscules écailles de fer laqué ou de lamelles fixées ensemble à l'aide fixées ensemble à l'aide cordons de soie, et formant un tissu métallique aussi souple d'une cotte de mailles mais beaucoup plus résitante.En plus de la souplesse, l'armure japonaise avait l'avantage d'être assez légère.

Samouraï Armure15LES CUISSARDS AMOVIBLES que le samurai portait quand il était à cheval étaient ôtés quand il était à pied.

Samouraï Armure16LES MANCHES METALLIQUES étaient faites de mailles et de lamelles de fer cousues sur un épais tissu.

Samouraï Armure17GAINE-CORSET faite de lamelles de fer et de plaques pour les hanches

Samouraï Armure11LA SURFACE EXTERNE de l'armure japonaise (en haut) était ornée de points multicolores en fils de soie tressés. Les tresses maintenaient des rangées de lamelles, que l'ont voit nettement sur l'envers de l'armure (en bas)

Tandis que les chevaliers d'Europe étaient à ce point gênés par leurs lourdes cuirasses d'acier qui'il fallait des palans pour les hisser sur le dos de leur cheval, l'armure d'un samurai ne pesait qu'une dizaine de kilos et lui permettait de bondir avec agilité à travers les rizières ou de franchir sans difficulté les murailles des places fortes. De plus, elle pouvait être repliée et mise dans une boîte et, si elle était coupée par une épée, elle pouvait être réparée en cousant de nouvelles lamelles.

Samouraï Armure18PROTEGE-EPAULES faits de lamelles accrochés comme des épaulettes à la gaine-corset

Coiffure destinée à terrifier l'ennemi

Au cours des combats singuliers qui caractérisaient les batailles japonaises, les samurai emportaient souvent comme trophée la tête de leurs ennemis les plus importants. Ils tranchaient ces têtes avec la plus petite de leurs deux épées qui leur servaient surtout à cet usage. Cette sinistre coutume incita les soldats à porter des casques et des collerets particulièrement résistants pour échapper à la décapitation. En plus du casque assemblé par rivets, les guerriers portaient des masques et des protège-cous spéciaux. Le masque avait généralement un aspect féroce destiné à intimider l'ennemi. (Même avant de mettre son masque, le samurai ci-dessous avait su donner une expression menaçante.)

Samouraï Armure19COL DE FER avec bavette de métal, protection supplémentaire contre la décapitation

Malgré cet aspect féroce, les guerriers observaient avant d'en venir aux mains toute une série de règles de politesse. Ils annonçaient leurs noms, ceux de leurs ancêtres et leurs hauts faits d'armes. Après le combat, le vainqueur complimentait souvent le vaincu pour sa bravoure avant de le décapiter. Cette courtoisie se prolongeait au-delà de la mort : Avant la bataille, le samurai brûlait de l'encens dans son casque pour que, s'il était décapité, sa tête pusse sentir bon.

Samouraï Armure20CALOTTE DE COTON aidant à supporter le poids du casque, fixée sur le crâne du guerrier.

Samouraï Armure21MASQUE menaçant en fer laqué et assez résistant pour briser la pointe d'une lance

Samouraï Armure22CASQUE A VISIERE à bord métallique pour la protection du cou, complément de l'équipement du samurai.

Samouraï Armure12CES BANDES DE METAL RIVEES protégeaient la tête du guerrier. Le bord fait de lamelles assemblées laisse apparaître les armes de la famille du guerrier.

Toute une vie de préparation au combat

Se battre était la raison de vivre du samurai. Il lui fallait être prêt à tout moment à prendre les armes. Souvent, il n'aurait pas le temps de revêtir un à un tous les éléments de son armure et il lui faudrait les mettre tous en une seule opération comme on le voit faire ici.
La préparation au combat ne se limitait pas à l'équipement. Tout samurai digne de ce nom était à ce point endoctriné qu'il réagissait instinctivement à une attaque.

Un récit japonais nous raconte l'histoire d'un jeune samurai qui fut l'élève d'un escrimeur célèbre. Un jour, alors qu'il faisait cuire du riz, son maître lui asséna un coup à l'aide d'une épée en bois. Le maître répéta le traitement à n'importe quelle heure du jour et de la nuit jusqu'à ce que le jeune homme apprît à rester toujours sur ses gardes et celui-ci devint le plus grand escrimeur de son temps.

Lorsque le samurai avait maîtrisé les techniques de son art, il ne cessait jamais de les pratiquer. Il s'entraînait chaque jour et parcourait souvent le pays à la recherche de maîtres toujours plus exigeants. Sa dévotion à l'art de la guerre était totale et constante car, selon le code militaire, "un samurai doit vivre et mourir l'épée à la main... Il doit toujours être brave et prêt au combat".

Samouraï Armure23SAMURAI S'ENFILANT rapidement dans son armure. suspendue à un crochet

Samouraï Armure24COMMENCANT PAR UN COTE, ce guerrier endosse en hâte son armure qui a été au préalable assemblée sur un chevalet spécial.

Samouraï Armure25DIFFICILE ACROBATIE pour le guerrier qui doit revêtir une armure sortie directement de sa boîte. Méthode utilisée uniquement dans les cas d'urgence.

Samouraï Armure13MANCHE D'UN SEIGNEUR DE GUERRE faisant partie d'une armure dorée qui aurait appartenu à un chef de clan des Minamoto, l'une des grandes familles militaires au XIIème.

tout ceci est pris dans le livre

Références du document : « Illustrations extraites du Tanki Yoriyaku (manuel du cavalier en armure) de Masahiro Mura, imprimé sur papier de riz , édition revue 1837 , The Metropolitan Museum or Art. »
Texte et images extraits de l’ouvrage : Le Japon Médiéval , Jonathan Norton LEONARD, Collection Time-Life 1969

Samouraï Couver22
phanelia
phanelia
Admin du forum

Féminin
Nombre de messages : 1841
Age : 36
Humeur : mon ordi me fait chier il bugg beaucoup et m'empeche de travailler ici snif
Date d'inscription : 08/01/2008

https://cerisier.forumpro.fr

Revenir en haut Aller en bas

Samouraï Empty Re: Samouraï

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser