Japon : les aventuriers du dessin animé perdu
Page 1 sur 1
Japon : les aventuriers du dessin animé perdu
actualité 28 mars 2008
Elles n'ont pas 90 ans, mais on est content de les avoir trouvées...
Deux antiquités de l'animation japonaise, un conte populaire et une comédie sur un samouraï, ont été retrouvées plus de 90 ans après leur réalisation, a annoncé un musée de Tokyo à l'occasion du Tokyo Anime Fair.
Ces dessins animés de deux minutes chacun peuvent être considérés comme les ancêtres de la "Jap'anime", l'industrie de l'animation japonaise contemporaine qui connaît un fort engouement à l'étranger.
L'existence de ces deux petits films était attestée par des documents historiques évoquant leur projection en 1917 et 1918. Perdues depuis longtemps, les bandes ont été retrouvées l'an passé chez un antiquaire d'Osaka (ouest), a précisé jeudi le Musée national d'art moderne.
L'un des deux, intitulé "Namakura-gatana" ("Un sabre émoussé"), est considéré comme le plus vieux dessin animé japonais encore disponible. Il a été projeté pour la première fois en 1917, quelque mois seulement après la sortie du tout premier dessin animé produit dans l'archipel.
"Namakura-gatana", de Junichi Konai, narre de façon ironique la mésaventure d'un samouraï qui achète un sabre non tranchant. Il attaque des passants pour tester sa nouvelle arme, mais les gens du peuple le repoussent et le font choir.
L'autre dessin animé, "Urashima Taro", daté de 1918 et dont le nom de l'auteur demeure inconnu, s'appuie sur un conte très célèbre au Japon, illustrant l'histoire d'un pêcheur invité dans un château construit sous la mer après avoir sauvé une tortue.
"Ces deux dessins animés étaient conservés dans des emballages en papier, ce qui a permis au support d'être aéré et de ne pas s'abîmer", a expliqué Yoko Akasaki, une chercheuse en filmologie du musée.
A l'époque, un narrateur posté dans la salle de projection déclamait le texte des films muets aux spectateurs.
Outre leur intérêt historique et culturel, ces deux documents seront très utiles aux chercheurs, selon Mme Akasaki. "Ils ont été conçus de façon très ingénieuse, par exemple en utilisant des jeux d'ombres au milieu des histoires", a-t-elle souligné.
Japon : les aventuriers du dessin animé perdu
Elles n'ont pas 90 ans, mais on est content de les avoir trouvées...
Deux antiquités de l'animation japonaise, un conte populaire et une comédie sur un samouraï, ont été retrouvées plus de 90 ans après leur réalisation, a annoncé un musée de Tokyo à l'occasion du Tokyo Anime Fair.
Ces dessins animés de deux minutes chacun peuvent être considérés comme les ancêtres de la "Jap'anime", l'industrie de l'animation japonaise contemporaine qui connaît un fort engouement à l'étranger.
L'existence de ces deux petits films était attestée par des documents historiques évoquant leur projection en 1917 et 1918. Perdues depuis longtemps, les bandes ont été retrouvées l'an passé chez un antiquaire d'Osaka (ouest), a précisé jeudi le Musée national d'art moderne.
L'un des deux, intitulé "Namakura-gatana" ("Un sabre émoussé"), est considéré comme le plus vieux dessin animé japonais encore disponible. Il a été projeté pour la première fois en 1917, quelque mois seulement après la sortie du tout premier dessin animé produit dans l'archipel.
"Namakura-gatana", de Junichi Konai, narre de façon ironique la mésaventure d'un samouraï qui achète un sabre non tranchant. Il attaque des passants pour tester sa nouvelle arme, mais les gens du peuple le repoussent et le font choir.
L'autre dessin animé, "Urashima Taro", daté de 1918 et dont le nom de l'auteur demeure inconnu, s'appuie sur un conte très célèbre au Japon, illustrant l'histoire d'un pêcheur invité dans un château construit sous la mer après avoir sauvé une tortue.
"Ces deux dessins animés étaient conservés dans des emballages en papier, ce qui a permis au support d'être aéré et de ne pas s'abîmer", a expliqué Yoko Akasaki, une chercheuse en filmologie du musée.
A l'époque, un narrateur posté dans la salle de projection déclamait le texte des films muets aux spectateurs.
Outre leur intérêt historique et culturel, ces deux documents seront très utiles aux chercheurs, selon Mme Akasaki. "Ils ont été conçus de façon très ingénieuse, par exemple en utilisant des jeux d'ombres au milieu des histoires", a-t-elle souligné.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|